L’an vert (paroles et musique : Florian Gourgeot) retour aux 15 chansons
En partant de l’an et en allant à l’envers
Je vois les saisons d’une autre manière
En suivant le temps, à faire fleurir des mystères
Je vois les bourgeons, c’est mon univers
Les flocons de décembre ne tombent plus
Y’a comme un aimant sur les nuages
La fraîcheur de novembre, je n’y songe plus
Communément, ça se propage
Les feuilles d’octobre se ramassent à leurs pieds
On me consomme et je me consume
Un jour de septembre alors que le temps reculait
Ils me tronçonnent et puis me fument
En passant de l’an et en allant à l’envers
Je vois les saisons d’une autre manière
En suivant le temps, à faire fleurir des mystères
Je vois les bourgeons, c’est mon univers
C’est le mois d’août, je me rattache à ma branche
Une chenille me déshabille
Elle découpe ma robe rouge et puis me mange
En juillet, je me remaquille
Au mois de juin, tourne le soleil
Le vent de mai me fait danser comme une jeune fille
Caresse parfois des endroits personnels
En passant de l’an et en allant à l’envers
Je vois les saisons d’une autre manière
En suivant le temps, à faire fleurir des mystères
Je vois les bourgeons, c’est mon univers
Papillon d’avril ne te découvre pas, défile
Ta soie qui dort, qui brille et qui m’enlace
Ma tige réduit tant bien que mal son profil
Jusqu’à la taille d’une épine au mois de mars
En passant de l’an et en allant à l’envers
Je vois les saisons d’une autre manière
En suivant le temps, à faire fleurir des mystères
Je vois les bourgeons, c’est mon univers
Le crépuscule de février soudain m’appelle
Ma vie de feuille pour des prunes s’achève là
Au mois de janvier, la neige envahit ma nacelle
Un tour de l’an sur un arbre et puis s’en va